
Le Centre Culturel Coréen vous présente du 7 au 21 novembre 2012 une exposition de Kim Sunga.
« Cadres »
Une foule de marionnettes, toutes d’une blancheur identique, et pourtant toutes différentes. Et pour chacune d’elles, un cadre, symbole d’enfermement et de liberté. A la fois lit, berceau, cercueil, miroir ou photo.
Certaines jouent avec, d’autres se débattent, d’autres encore hésitent… En sortir ou y rester, la question n’est ni anodine, ni sans conséquences.
Le mouvement commence. Chaque cadre, chaque scène est différente. Un ensemble d’individualités qui s’exprime d’une seule voix.
Plus qu’une exposition, « Cadres » est un spectacle immobile.
En suspens..
L’une essaie de sortir de son cadre pour souffler un pissenlit. Un instantané de rêve se matérialise et l’imagination se disperse avec la légerté des akènes. L’occasion de projeter dans le réel des fragements de ce rêves.
Deux autres, plus grandes et sans identité, dont les fils se perdent dans les hauteurs, entament une marche. Ou peut-être la terminent. Elles sont une forme parfaite et inaccessible d’être social, sans oeil, ni bouche ni oreille. L’une porte des yeux, et l’autre une oreille, pour communiquer avec le monde ou simpement par curiositer pour la vie.
Dans cette forêt de pissenlits, tout semble fragile, prêt à s’envoler au moindre souffle, et pourtant rien ne bouge. Tout semble vivant et pourtant rien ne respire. Une scène figée, comme une image issue du fragile instant précédent le sommeil, nimbé de chuchotements tout juste audibles, précis et abstraits.
Crédits photo : © Corée Magazine
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